Aller au contenu principal Skip to page footer

Vol libre

Les animaux réagissent souvent très fortement aux objets qui se déplacent dans le ciel, comme les parapentes. Des chamois ont même été observés en train de fuir alors qu’un objet les survolait à 600 m de hauteur. Des conventions avec des organisations ou associations de parapentistes permettent de garantir à la faune sauvage des zones de repli durant les périodes sensibles.

Les animaux sauvages réagissent fortement aux parapentes

Certaines espèces animales sont connues pour réagir particulièrement fortement à la vue d’un parapente. Les individus en train de se nourrir arrêtent de manger, ceux qui se reposaient se lèvent. En général les animaux fuient si le parapente s’approche encore. La distance de fuite se situe entre 100 et 600 m. Il y a une grande variabilité entre les espèces, les périodes de l’année, les habitats, les régions et les circonstances de la rencontre. Les survols à basse altitude provoquent des réactions nettement plus vives que les passages à haute altitude.

En général, les animaux fuient vers le bas et cherchent à s’abriter, par exemple en forêt ou bien dans des endroits escarpés. Les animaux restent souvent un bon moment dans la forêt après une fuite. Ils retournent en milieu découvert souvent seulement le soir, voire le lendemain.

Les accords ont fait leurs preuves

Le potentiel de conflit varie fortement en fonction des conditions locales. S’il est prouvé que le survol a un impact négatif sur la faune sauvage, Il est important de trouver des solutions adaptées à la situation en question. Ces accords ont déjà à plusieurs reprises fait leurs preuves.

La Fédération suisse de vol libre rend attentif ses membres aux accords réglementant le survol.

Interdiction de décoller et d’atterrir dans les districts francs fédéraux

En vertu de l’ordonnance du 14 mai 2014 sur les atterrissages en campagne (OSAC), il est interdit de décoller et d’atterrir avec un planeur de pente dans un district franc fédéral. Cette interdiction s’applique à tous les aéronefs civils avec occupants, sauf dans les cas mentionnés à l’art. 19, al. 3, let. a et b et à l’art. 28, al. 1 de l’ordonnance. L’altitude de survol doit se conformer aux minimas recommandés par la carte des obstacles à la navigation aérienne.

Plus d'informations

SHV FSVL

Fédération Suisse de Vol Libre